Depuis des années, l’organisme qui gère les droits d’auteur des artistes-interprètes est régulièrement épinglé pour son fonctionnement, propice aux conflits d’intérêts. Nouvel acte ce mardi 7 juin : devant l’inaction du ministère de la Culture, la commission de contrôle des organismes de gestion des droits d’auteur et des droits voisins consacre un volet de son rapport annuel au cas de la Société de perception et de distribution des droits des artistes-interprètes (Spedidam). Ses conclusions promettent d’être cinglantes. Ces derniers mois, parallèlement, Blast a mené son enquête. Sur un microcosme installé de longue date dans lequel un petit groupe de dirigeants concentre les pouvoirs et se distribue une bonne partie des aides. Nos révélations.
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