Quand elle remplit sa déclaration d’intérêts (une obligation au titre de la transparence), Valérie Pécresse écrit « néant » à la ligne réservée aux participations financières depuis 2015 et son arrivée à la tête de la région Ile-de-France. Validées notamment par la HATVP, ces documents délivrent au citoyen une information tronquée. Contrairement à ce qu’indiquent ses déclarations de 2016 et 2017, la candidate à la présidentielle détenait un beau paquet d’actions, dont la valeur fait d’elle une multimillionnaire (avec son époux). Pour réussir ce tour de passe-passe, l’ancienne ministre du Budget a eu recours à un montage inédit : une fiducie, l’équivalent des Trust anglo-saxons. Nos révélations.