La nomination d’Édouard Philippe chez Atos en 2020 a fait couler beaucoup d’encre car elle intervenait un an après que l’Élysée ait nommé Thierry Breton, l’ancien PDG de la société, commissaire européen. Contrairement à ses allégations, les liens entre l’ancien Premier ministre et Atos remontent à 2006. Il cumulait alors un poste d’avocat au sein d’un cabinet d’avocats et des fonctions politiques. Une période faste marquée par du pantouflage et des liens troubles entre public et privé. Portrait d'un homme politique ambitieux qui flirte en permanence avec la ligne jaune…
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