À chaque nouvelle élection rebelote : le jeu vidéo revient dans les phares de l’actualité politique, relancé par des candidats en quête de moissons chez les jeunes. A quelque jours du premier round, une dépêche AFP résumait ainsi les dernières innovations des partis en lice pour 2022 , de Macron en meeting dans Minecraft, à L’AEC - nouveau titre des sympathisants de Mélenchon déjà auteurs de Fiscal Combat en 2017 - en passant par Z, jeu pitoyable à la gloire de l’ultra nationaliste Eric Zemmour - qui n’aura pas battu le premier boss, play again. Reprise partout, l’annonce ne disait guère plus que l’énième tentative de communication un peu ringarde d’une branche de militants cherchant à placer quelques billes là où la jeunesse influençable se cacherait. Car le jeu vidéo engagé en a vu d’autres, et des meilleures que ces petites expériences sans lendemain. Un presque paradoxe pour le médium à la fois le plus et le moins politisé du monde.
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(c) Léo Moinet