Au jeu de la bonne paie, il n’y a qu’un gagnant. Depuis la privatisation en 2005 des autoroutes françaises, bon nombre d’institutions publiques dénoncent une gabegie qui a fait perdre à l’État des milliards d’euros. A chaque fois, le gouvernement dissimule sa passivité. Dernier exemple en date, l’affaire du rapport étouffé de l’Inspection générale des finances, rédigé en février 2021 : elle démontre une fois de plus les complicités avec les sociétés autoroutières, dont les ramifications remontent jusqu’à l’Elysée. Enquête sur un fiasco français.
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Adrien Colrat