Les identitaires lyonnais, dissous mais toujours aussi violents
Comme pendant l'affaire Lola, les identitaires lyonnais ont tenté d'instrumentaliser la mort dramatique du jeune Thomas, tué à Crépol, dans la Drôme, le week-end dernier (dans la nuit du 18 au 19). Mais le préfet a interdit leur rassemblement « Justice pour Thomas », par crainte de violences racistes, dans un contexte tendu. Le 11 novembre, des militants d'ultradroite ont attaqué une conférence sur la Palestine, puis agressé des étudiants. Selon ces derniers, les agresseurs sortaient de la Traboule, bistrot repère des identitaires, toujours en activité malgré la dissolution de leur organisation. Excédés par les multiples violences commises par des militants issus de ce bar, élus et riverains demandent sa fermeture au plus vite.
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Morgane Sabouret