Arrêtées le 8 décembre 2020, huit personnes qualifiées « d'ultragauche » passent en procès à Paris pour une supposée « association de malfaiteurs terroristes ». Les éléments du dossier sont bien maigres : un canon scié, des gros pétards et des propos généraux justifiant la violence contre la police. Aucun projet d'attentat précis n'a été mis au jour, aucune cible identifiée, et aucune structure organisationnelle démantelée. Fuite en avant judiciaire ou simple intimidation ? Pour la défense, 15 ans après l'affaire dit du Tarnac, il s'est ouvert ce mardi 3 octobre un nouveau procès politique.
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Morgane Sabouret