Daniel Goldhaber livre un film pour donner à ressentir la radicalité. Le désespoir quand il se mue en action. Discutable, sans doute, excessif sûrement, il raconte surtout un groupe de jeunes, marginaux, paumés ou engagés, fanatiques ou utopistes. L’ambiguïté est là, dans chaque parcours de vies cabossées Il dit l’innocence aussi, la pureté sans nuances des engagements de jeunesse, lorsqu’on est encore assez fous ou inconséquents, pour risquer tout, au nom de ses convictions. Est-ce de l’extrémisme ou de l’idéalisme ? La question demeure en suspens en fond de chaque scène.
Crédits photo/illustration en haut de page :
Morgane Sabouret