30 ans et une génération se sont écoulés depuis le génocide qui a tué près d'un million de Tutsi, ethnie minoritaire du Rwanda, petit pays coincé entre la République démocratique du Congo et la Tanzanie. Hier, Emmanuel Macron a affirmé que « le passé doit être analysé », mais n'a pas repris les mots que lui avait attribué quelques jours plus tôt l'Élysée sur le fait que la France « aurait pu arrêter le génocide ». Couac du communication ou rétropédalage, le discours étonne. Aujourd'hui, plusieurs procédures en cours tentent toujours d'établir les responsabilités de la France, qui ont tant fait débat et continuent d'entraver le processus de guérison.
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Morgane Sabouret