A quelques mois des Jeux olympiques, Emmanuel Macron semble vouloir imposer sa figure olympienne. Après l’épisode Jupiter, l’aspect divin qui associe l’Olympe à Apollon traduit le calme et la sérénité, la certitude de sa bonne condition, la noblesse et la majesté, la distance et l’indifférence au chaos de la vie matérielle, quelque chose d’absolu et d’idéal, d’aussi fascinant qu’inaccessible. L’homme se montre donc en forme, prêt au combat, à donner des coups dans un sac mais avec des approximations techniques que tout entraineur repérerait aisément. Mais qu’importe. Il envoie du bois parce que ses deux mandats ont montré qu’il aime le contact et s’exposer au sens plein du terme. Il se veut toujours sur le coup mais assez rarement dans le coup, investit l’hexagone sur une tribune de meeting comme dans les allées du salon de l’agriculture, à la Courneuve comme dans les quartiers Nord de Marseille. Et désormais dans une salle d’entraînement de Versailles, nouvel octogone à la mode.
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Diane Lataste