Autour des feux de colère, sur le bitume, il y a les petits paysans. Ceux et celles qui ont lancé le mouvement et qui souffrent. Ils portent un message simple auprès des dirigeants de l’Union européenne, qui depuis 1992 ont accepté que l’agriculture ressemble à un casino : nos prix nous tuent et notre part de politique agricole commune (la PAC) est insuffisante. Et puis, il y a les grands acteurs de la filière incarnés par le céréalier Arnaud Rousseau, patron de syndicat et de multinationale. Eux veulent continuer à faire de l’intensif, utiliser des tonnes de pesticides et casser le Green Deal européen. C’est presque aussi caricatural que ça.
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Diane Lataste