« Grosse salope », « retourne dans ton pays de merde », « pute » : pour avoir, sous le coup de la colère, qualifié dans un tweet la France de « pays de racistes dégénérés », la journaliste d'Arrêt sur images Nassira El Moaddem a subi de la part de l'extrême-droite une véritable campagne ordurière de harcèlement sur les réseaux sociaux. Loin d'un emballement incontrôlé, sa mésaventure est le reflet d'une mécanique systémique parfaitement maitrisée par l'extrême-droite : influenceurs, journalistes des médias Bolloré et responsables politiques du RN et de Reconquête se relaient pour désigner nommément des cibles ennemies.
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Diane Lataste