Hasard du calendrier, ce 8 juillet, la Cour d'Appel de Metz reviendra sur une affaire veille de près de dix ans : la profanation du cimetière juif de Sarre-Union, en Alsace, par de jeunes néo-nazis, fils de notables locaux dont certains proches du Front national, un mois à peine après la tuerie de Charlie hebdo. Accusant d'abord les islamistes, l'extrême droite avait ensuite manipulé les médias, en accusant les antifas. Le début d'une stratégie d'inversion rhétorique, visant à distiller l'idée que les véritables fascistes et antisémites se situent à l'extrême gauche. Une « idée » qui résonne fortement avec l'actualité de ces dernières semaines.
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Diane Lataste