Le livre de Geneviève Sellier, « Le culte de l’auteur, les dérives du cinéma français », recense et analyse les peu ragoutants particularismes du cinéma français révélés de manière frappante par les témoignages de Judith Godrèche et d’autres avant elle. Un véritable système qui, depuis le début des années 60, permet à des cinéastes mâles de produire à la chaine des œuvres de plus en plus sexistes et d’un narcissisme poisseux, le plus souvent totalement déconnectées des réalités sociales, le tout sous les applaudissements extatiques de la « critique cinéphilique ». Le poids de la politique des auteurs inventée par les Cahiers du cinéma et François Truffaut y est pour beaucoup.
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Margaux Simon