_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.mediapart.fr/journal/france/130125/macron-et-mckinsey-la-justice-enquete-sur-des-liens-anciens-et-secrets">la justice s’intéresse aux liens entre Emmanuel Macron et le cabinet McKinsey noués au moment des campagnes présidentielles de 2022 et surtout de 2017. Le réquisitoire supplétif pris par le Parquet national financier (le PNF) vise particulièrement la seconde. Les juges d’instruction s’appuient notamment sur des documents publiés par Blast en avril 2022.

Au terme d’une campagne inédite, l’ancien secrétaire général adjoint de François Hollande et ministre de l’Économie avait réalisé le hold-up parfait sur l’élection majeure de la vie politique française, enlevée au nez et à la barbe de ses anciens amis socialistes - qui l’avaient introduit, puis promu au cœur du pouvoir. Pendant cette période, de 2015 à 2017, les collaborateurs de McKinsey se sont mobilisés au service du candidat, comme Blast l’a documenté dans une enquête exclusive. Nos révélations établissaient l’implication au premier plan des salariés du cabinet dans sa mise sur orbite. « Sans leur engagement, leur mobilisation, sans leur investissement, y compris financier, la start-up En Marche ! n'aurait pas pris son envol. Et Emmanuel Macron n'aurait jamais été élu président de la République », écrivait ainsi Blast. « En Marche est une créature de McKinsey. McKinsey et En Marche, c’est en réalité la même chose. »

Pour la justice, la question est désormais de savoir pour (et contre) quels retours. Après l’élection de 2017, le cabinet américain a bénéficié de contrats particulièrement rémunérateurs auprès du gouvernement.

Affaire McKinsey : le parquet financier aux sources de l’aventure Macron

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Un député d'extrême droite encourage le harcèlement d'une journaliste

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