Dans la catégorie des essais, le match avec l’autre succès commercial actuel est lancé : Ce que je cherche de Jordan Bardella (175 000 exemplaires écoulés en 2024), dont l’irruption dans le monde de l’édition est soutenue par la puissance de feu de la sphère Bolloré (Fayard).

Cette même semaine, mercredi, le président du RN participait au Royal Monceau au déjeuner des best-sellers de L’Express – l’hebdo distingue les livres les plus vendus sur une année. L’évènement a été perturbé par des absences remarquées (Kamel Daoud, Gaël Faye, derniers prix Goncourt et Renaudot, Philippe Collin, Mélissa Da Costa, l’éditeur Gallimard…) mais aussi par les présences, côté auteurs, d’Amélie Nothomb, David Foenkinos (Goncourt 2023) et de Jean-Baptiste Andrea. Chez les éditeurs, Gilles Haeri (Albin Michel), Olivier Nora (Grasset) et Manuel Carcassonne (Stock) ont également déjeuné. Les deux derniers dirigeant deux maisons tombées dans le giron Bolloré (Hachette).

Mardi, Salomé Saqué avait conclu son intervention sur une citation de la philosophe Hannah Arendt : « Quand tout le monde vous ment en permanence, le résultat n’est pas que vous croyez ces mensonges mais que plus personne ne croit plus rien, et avec un tel peuple vous pouvez faire ce que vous voulez. Ce n’est pas pour rien que Trump ou Musk s’attaquent à l’information vérifiée, ils ont conscience que le savoir est un pouvoir. Dans ce contexte, rester lucide, s’informer et informer autour de soi, c’est déjà d’une certaine manière résister. »

Edition : Salomé Saqué vs Jordan Bardella, le match est lancé

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Rachida Dati signalée à la HATVP

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