Après le passage de Chido, de nombreuses rumeurs ont couru sur Mayotte et Blast a reçu des courriers par dizaines, témoignant d’une grande dévastation, de morts oubliés et d’informations tronquées ou masquées. La préfecture et les différents ministères concernés par le cyclone ont tardé à communiquer et ont fait preuve de beaucoup de maladresses, peinant à répondre aux urgences de la population. Un défaut criant de moyens, une désorganisation généralisée mais aussi une profonde perte de confiance vis-à-vis des services de l’État favorisent angoisses et fake news.