Jean Castex à la RATP, Roselyne Bachelot à la radio et Jean-Baptiste Djebbari rangé dans les voitures, ils sont nombreux à refaire leur vie dans le secteur privé. Visiblement pour eux il n’y a qu’à traverser la rue. Mais à chaque reconversion de membre du gouvernement ou de personnalité publique plane le même soupçon : Y a-t-il un risque de conflit d’intérêt ? C’est le fameux pantouflage, le fait qu’un politique passe du privé au public et vice versa. Une problématique qu’on pourrait poser de la façon suivante : Comment concilier l'aspiration légitime des ministres et parlementaires à avoir une carrière après leur mandat tout en évitant qu’ils utilisent leurs mandats à des fins personnelles ? Pourquoi certaines reconversions sont-elles jugées problématiques ? Qu’est ce qui est fait pour les contrôler ? On vous propose un petit tour d’horizon des cas les plus récents.
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