Lundi dernier, 3 octobre 2022, Emmanuel Macron a confectionné un tweet dans lequel il nous donnait « rendez-vous » dès « maintenant » sur le site du Conseil national de la refondation, pour « apporter nos idées » sur l’ « écologie », l’ « école », la « santé », la « démographie » et le « travail ». L’objectif, expliquait-il, est que nous « bâtissions ensemble l’avenir de la France ». Il souhaite que nous partagions avec le gouvernement, dont nous sommes priés de croire qu’il en tiendra compte, nos « idées de changement ». Naturellement : nous savons que cette proposition est une plaisanterie - encore une. Nous pouvons bien sûr exiger qu’il renonce à sa réforme des retraites. Mais le chef de l’État lui-même a menacé de dissoudre l’Assemblée nationale s’il se heurtait à une trop forte opposition parlementaire. Parce que bon, c’est bien de promettre que « le citoyen » ne sera plus jamais « quelqu’un à qui on va imposer des décisions » ou « des solutions » - mais c’est encore mieux de le prévenir que s’il se montre trop indocile, on les lui imposera quand même. "E. Macron : le mensonge permanent", nouvel épisode de Quelle époque formidable, la chronique politique hebdomadaire de Sebastien Fontenelle, pour Blast !
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