Depuis quelques semaines, les actions de désobéissance civile se multiplient en France et à travers le monde. Ainsi, on a pu voir s'enchaîner les images de célèbres tableaux aspergés par des activistes, mais aussi de scientifiques qui se collent au sol ou bloquent des routes ou encore de militants qui interrompent des événements sportifs. Des actions très différentes mais qui portent des objectifs communs : alerter l’opinion publique et demander une action politique à la hauteur de l’urgence écologique. Ces images nous interrogent, nous bousculent, dérangent parfois et les débats font rage. Beaucoup posent aujourd’hui la question : jusqu’où faut-il aller ? Et certains ont déjà la réponse : ça va trop loin ! Mais est-ce que ce n’est pas un peu plus compliqué que ça ? Est-ce qu’il ne faudrait pas aussi comprendre comment on en est arrivé là ? La désobéissance civile en tant que mode d’action existe depuis des décennies alors qu’est ce qui a changé véritablement ? Pourquoi est-elle devenue une sorte de dernier recours pour faire entendre sa voix face à l’inaction climatique ? Et qu’est-ce que cela raconte ? Décryptage de Paloma Moritz.
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