Philippe Poutou s’était promis de ne pas y retourner. Pourtant, pour la troisième fois, l’ancien ouvrier de Ford est candidat à l’élection présidentielle. Ce trotskiste n’attend rien des institutions actuelles, il veut profiter de l’attention de l’opinion pour faire de la campagne électorale un moment d’agitation politique. Car, comme il le reconnaît lui-même, les révolutionnaires ont du mal à peser sur le cours des mobilisations sociales, comme, par exemple, lors du mouvement des Gilets jaunes. Il nous reçoit dans les locaux historiques de son parti, à Montreuil.
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Blast, le souffle de l’info