Suite de notre série sur le phénomène des gardes à vue abusives pendant le mouvement contre les retraites. Nous avons collecté de nombreux témoignages de personnes qui ont fini en "GAV" ces derniers mois. Les 24 et 25 mars dernier, les équipes du Contrôleur général des lieux de privation de liberté ont visité neuf commissariats parisiens « pour contrôler les conditions de prise en charge » des personnes gardées à vue. Le résultat envoyé dans une lettre au ministre de l'Intérieur est alarmant : « Atteintes graves aux droits fondamentaux » des personnes en garde à vue lors des manifestations, « recours massif » aux gardes à vue « à des fins de maintien de l’ordre public ». Dominique Simonnot, qui dirige cette autorité indépendante, nous explique pourquoi elle a décidé de tirer la sonnette d'alarme.
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Blast, le souffle de l’info