"L’autre jour, le 14 février, Élisabeth Borne, la Première ministre qui gouverne à grands coups de 49.3, a tweeté que « la démocratie, c’est la diversité des opinions et le respect de chacun. La démocratie c’est l’attachement à la vérité. » Pourtant, ce gouvernement dont la cheffe proclame son « attachement à la vérité » multiplie depuis des mois les contre-vérités sur la véritable nature de sa réforme des retraites. Ce gouvernement dont la cheffe lance de grands appels au « respect » d’autrui et à la « démocratie » bafoue « les oppositions » en usant de tous les leviers législatifs et parlementaires lui permettant d’imposer par la force cette réforme inique - et reste obstinément sourd aux protestations des Français, qui restent, eux, très majoritairement opposés à ce projet et qui manifestent par millions pour demander son retrait. De sorte que pour se faire entendre, il va sans doute falloir que ces protestataires fassent beaucoup, beaucoup plus de bruit - en gardant toujours à l’esprit que les macronistes, retranchés dans leur autoritarisme, seront les seuls et uniques responsables de cette « radicalisation » devenue, par leur faute, inévitable et nécessaire."
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