Ces dernières semaines, la dérive autoritaire du pouvoir ne semble plus avoir de limite. Elle est même dénoncée à l’international. On peut ici citer les menaces à peine voilées de Gérald Darmanin envers la ligue des droits de l’homme, la procédure de dissolution du mouvement écologiste les soulèvements de la terre, la dénonciation d’un “terrorisme intellectuel” d’extrême gauche… Et en même temps, nous assistons à aucune réelle remise en question de la stratégie de maintien de l’ordre de la part du gouvernement, une stratégie pourtant pointée du doigt par de plus en plus d’organisations. Du fait des violences policières, aujourd’hui un Français sur deux dit avoir peur d’aller manifester et d’être victime de violence. Tout ceci , sans compter les interpellations abusives et les détentions arbitraires…Alors sommes-nous en train d'assister à un musellement de toute forme de contestation ? À une criminalisation des opposants politiques et militants écologistes ? En quoi la justice participe-t-elle à cette répression ? Et comment inverser la tendance ? Réponses dans cet entretien de Paloma Moritz avec l’avocat Raphaël Kempf.
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