Il y a une question que je me pose de plus en plus. Est-ce moi qui suis fou ou les autres ? Ceux de la télé et des débats et analyses tous plus plombés les uns les autres. Quand vous voyez la déferlante des commentaires moutonniers et laudatifs autour de ce remaniement, vous vous dites : ça y est, on est reparti pour un tour. Le train des poncifs, des unes de Paris Match et de BFM, de l’argent facile, des inégalités et du néant abyssal de nos projections politiques est en marche. Les médias sont sous contrôles et prêts pour le tabassage des cerveaux. Le massacre. Ils ont fabriqué Macron comme un produit manufacturé en vente partout. Ils reprennent les mêmes recettes pour nous fourguer Attal. Jeune, beau, intelligent, libre, courageux, audacieux, indépendant des partis, 34 ans, homo, homme d’action. En un an, le môme s’est transformé en petit prince de la politique carrossé par Gucci, parfumé par LVMH. Et encaissez-vous ça dans la courbure. De quoi Attal est-il le nom ? D’une combinaison politique et d’un tiroir-caisse… Le dernier édito de Denis Robert nous conte la fabrication d’un plagiat ou comment Gabriel Attal a été porté par une oligarchie affairiste et affairée pour poursuivre le travail entrepris en 2017, par son maitre en manipulation, Emmanuel macron. Rien que ça ? Rien que ça…
Crédits photo/illustration en haut de page :
Morgane Sabouret