Le 27 juillet dernier, un bombardement a ciblé la ville de Madjal Chams sur le plateau du Golan, territoire syrien annexé par Israël depuis 1981. La frappe a été attribuée par l’Etat hébreu au Hezbollah, la puissante milice chiite libanaise, proche du régime iranien. L’accusation est écartée par le mouvement. Présentée comme une vengeance, Tsahal a bombardé le sud de Beyrouth pour assassiner un des chefs militaires du Hezbollah, Fouad Chokr. Cette montée en tension s’est poursuivie par l’assassinat à Téhéran, le 31 juillet au matin, du chef politique du Hamas, Ismaël Haniyeh. Les négociations entre l’organisation palestinienne et les autorités israéliennes sont dès lors mises à l’arrêt. L’Iran, tout comme la Turquie, ont promis des représailles. Tout cela alors que la fuite en avant génocidaire ne cesse de se poursuivre à Gaza. La guerre généralisée est-elle dorénavant inévitable ? Pour en parler, Blast reçoit Ziad Majed, professeur de science politique à l'université américaine de Paris.
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Morgane Sabouret