« On se rappelle que le nouveau ministre français de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a déclaré le 29 septembre dernier dans le Journal du Dimanche que "l'État de droit, fondé sur des lois qui, selon lui, ne permettent pas de punir avec assez de sévérité les étrangers en situation irrégulière, n'était, ni intangible ni sacré". Il s'est ensuite rétracté en expliquant, dans un communiqué publié deux jours plus tard, que ces propos ahurissants avaient été "instrumentalisés par de faux débats" et en reconnaissant qu'il ne pouvait bien sûr pas y avoir de démocratie sans État de droit et sans que la puissance publique ne respecte le droit et les libertés. » Nouvel épisode de Quelle époque formidable, par Sébastien Fontenelle.
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Margaux Simon