Les deux procès ont eu lieu coup sur coup : celui de Marine Le Pen, d'abord, condamnée en première instance à une lourde amende, 4 ans de prison dont deux ferme, et une peine d'inéligibilité de 5 ans. Ensuite, celui de Nicolas Sarkozy, dont le délibéré est attendu pour le 25 septembre prochain. Les réquisitions du parquet sont encore plus lourdes : 7 ans de prison et 300 000 euros d'amende. Dans les deux cas, ce sont des systèmes de corruption complexes, montés avec technique et impunité, que la justice s'acharne à détricoter. Au grand dam d'une certaine élite politique et médiatique qui s'époumone, peut-être plus que jamais, à dénoncer un supposé "gouvernement des juges". Dans ce nouvel entretien de Denis Robert, l'avocat Vincent Brengarth, qui a suivi ces deux procès depuis l'intérieur, offre ses éclairages pour Blast.
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