Enquêtes administratives, vidéo-surveillance, algorithmes de reconnaissance… Présentés comme des outils de lutte contre le terrorisme, ils sont aujourd’hui détournés pour ficher, surveiller et réprimer les manifestants. Des militants écologistes aux individus réclamant un cessez-le-feu à Gaza, nombreux sont ceux qui ont été traités comme des criminels simplement pour avoir défendu leurs idées. Progressivement, ces dispositifs façonnent un État où l’engagement citoyen devient une cible. Cette mécanique de la surveillance accrue pendant les JO 2024 risque de s’ancrer durablement dans notre société. Alors jusqu’où ce système peut-il aller, et quelles menaces fait-il peser sur nos libertés ? Dans cette vidéo, Blast vous propose un décryptage de l’usage de ces nouvelles technologies conditionné à toujours plus de répression politique. Et, pour mieux comprendre cette conversion il nous a semblé utile de revenir sur la gestion sécuritaire des JO à Paris, gestion, qu’une commission indépendante d’experts de L’ONU a récemment jugé par bien des endroits disproportionnée et discriminatoire.
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Blast, le souffle de l’info