C’était lundi 17 octobre au Tribunal de Paris. La chaîne d’information en continu et son directeur général Marc-Olivier Fogiel ont attaqué en diffamation le chroniqueur télé Samuel Gontier. En cause, un tweet de 2019 dans lequel il critique la ligne éditoriale de plus en plus « raciste, xénophobe et islamophobe » de BFM TV depuis l’arrivée de Marc-Olivier Fogiel à sa tête, ainsi que la « libre-antenne » accordée à Luc Besson, accusé de viol, lors d’une interview. Un cas rare d'attaque d'un journaliste par un média. Blast se livre au compte-rendu d’une audience déterminante pour la liberté d’opinion et le droit de critique.