Jean-Luc Coronel de Boissezon, professeur de droit à l'Université de Montpellier, avait participé en 2018 aux côtés de nervis fascistes à l'évacuation violente d'étudiants grévistes qui occupaient un amphithéâtre. Alors qu'il passe en procès ce vendredi et avait dans un premier temps démenti ses sympathies d'extrême droite, il s'est affiché quelques jours auparavant avec la fine fleur des xénophobes partisans de la théorie du grand remplacement. Au grand dam des étudiants, sauf condamnation exemplaire, l'enseignant ami des briseurs de grève armés de barres de fer sera réintégré en mars prochain.
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Adrien Colrat