Maire divers gauche de la deuxième ville de France, Benoît Payan a fait adopter avec son Printemps marseillais une charte du relogement. Objectif de l’initiative : accompagner les habitants chassés de leurs immeubles menacés d'effondrement – un fléau qui concerne au minimum 40 000 logements à Marseille. Mais son prestataire ne s’estime pas tenue de la respecter. Pire, la Soliha Provence oublie ses promesses de solidarité pour poursuivre en justice des sinistrés ballottés dans les méandres de l’habitat indigne.
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