« Grimpez dans la plus grande salle d'escalade indoor de France et du monde » : c’est avec ce slogan que s’est lancée, en 2022, l’antenne d’Aubervilliers du réseau de salle d’escalade Climb Up. L’enseigne se présente comme le leader du secteur en France - tout comme son concurrent Arkose, par ailleurs - et totalise 33 salles réparties sur l’ensemble du territoire.

Et ce samedi 29 mars, grande première, la direction de la salle de 5000 m2 va affronter son premier mouvement social. Une trentaine de salariés a décidé de faire grève et de manifester devant les locaux. En cause, des conditions de travail qui ne cessent de se dégrader : pauses déjeuner de plus en courtes, si ce n’est de plus en plus rares, manque de formation qui met en danger les pratiquants, normes d’hygiènes non respectées, des salaires plafonnés. Malgré un engagement revendiqué sur le plan environnemental de Climb Up, les employés d’Aubervilliers dénoncent également un gaspillage alimentaire sciemment organisé (les propositions de réemploi des invendus sont restées lettres mortes).

Autant de désagréments qui, pointent les employés, entraînent une dégradation de l’expérience clientèle, quand les prix restent très élevés. Pour un abonnement d’un mois à la salle d’Aubervilliers, compter 51 euros par mois. Pour une simple séance, 18 euros. Hors location du matériel.

À travers leur action, les salariés de Climb Up Aubervilliers espèrent entraîner leurs collègues des autres salles. La promesse d'une descente en rappel dans les coulisses du boom de l'escalade.

Climb Up : les salariés de « la plus grande salle d’escalade indoor du monde » se révoltent

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