Le pardon de l'Etat aux harkis pour le traitement infligé à leur arrivée en France au moment de l’indépendance de l’Algérie a ouvert en 2021 la voie à un droit à réparation. Deux ans plus tard, plusieurs voix s’élèvent pour dénoncer les lacunes de la loi : seul un tiers des dossiers déposés ont été traités et des milliers d’hommes et de femmes restent exclus du dispositif de réparation. Le récent décret du gouvernement, censé en combler les lacunes, laisse encore du monde sur le bord de la route.
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Morgane Sabouret