Ces dernières années, le nombre de dossiers judiciarisés de violences sexuelles entre enfants mineurs placés s’est envolé. Face à cette situation alarmante, les services de la protection de l’enfance (les financeurs) et les associations (les gestionnaires) alertent et misent sur la formation des personnels, en réfléchissant à l’accompagnement des victimes encore très embryonnaire. Pendant ce temps, dans les foyers, le manque d’encadrants aggrave les risques. Quant à la justice, elle se distingue par sa lenteur et l’absence de réponse pénale adaptée.
Crédits photo/illustration en haut de page :
Morgane Soubaret