Vincent Bolloré pensait peut-être en avoir fini avec l’Afrique et les emmerdes, en cédant en 2022 sa filiale Bolloré Africa Logistics à la famille d’armateurs Aponte, cousins d’Alexis Kholer (1) et propriétaires du groupe suisse MSC. Si c’était (aussi) un objectif de cette transaction à 5,7 milliards d’euros, c’est raté.

Selon des informations du Monde, l’Afrique se rappelle à son bon souvenir avec la plainte déposée ce mardi 18 mars auprès du Parquet national financier (PNF) par une dizaine d’ONG de lutte contre la pollution et pour la transparence. Elles dénoncent un « système de corruption » et réclament la restitution des bénéfices de cette cession record aux « États et populations victimes » des méthodes et agissements du groupe Bolloré en Afrique.

Sa filiale africaine avait financé en 2010 la campagne de l’ancien président du Togo Faure Gnassingbé, ce qui lui avait permis de conserver la gestion du port de Lomé. Ces faits de corruption d’un « agent public étranger » ont été établis par une convention judiciaire d’intérêt public (CJIP), passée entre le groupe Bolloré et le PNF contre une amende de 12 millions d’euros.

En 2022, Blast avait publié une série/enquête en 4 volets consacrée à cette histoire.

Bolloré l'Africain : nouvelle plainte au PNF

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Pour la justice, un ancien du STO n’est pas un « déporté »

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