Morne plaine pour la droite marseillaise à l’orée des municipales de 2026. « On a l’impression qu’on a déjà acté la défaite », souffle l’un de ses cadres.

Défaits à la surprise générale en 2020 par le Printemps marseillais, alliance hétéroclite de la société civile et de la gauche marseillaise, les héritiers de feu Jean-Claude Gaudin (LR), maire de 1995 à 2020, peinent à se renouveler. « On va repartir avec la même équipe que lors des précédentes municipales et le résultat sera la même, voire pire », craint même un historique du gaudinisme.

Le casting qui se dessine est - il est vrai - un peu poussiéreux. Pour mener l’assaut, la présidente de la métropole et du conseil départemental Martine Vassal (Divers droite) s’apprête à remettre le couvert, malgré sa déroute de 2020. Maire des 4/5e arrondissement pendant plus de 20 ans, Bruno Gilles (Horizons) entend reconquérir ses terres. La sénatrice à la croix démesurée Valérie Boyer (LR) vise les 11e/12 arrondissements, quand Sabine Bernasconi (LR) veut récupérer la mairie des 1er et 7e arrondissements. Nora Preziosi (LR), sous le coup d’une enquête du parquet pour sa gestion clientéliste de l’office HLM du département, 13 Habitat, a déjà préempté la candidature sur les 13e-14e arrondissements.

Autant de noms qui hantent la politique marseillaise depuis 20 à 30 ans… « En somme, on ressort les vieux noms battus et les 2e ou 3e couteaux du temps de Gaudin vont devenir tête de liste, cauchemarde un élu. On ne vise pas la victoire, seulement quelques postes de conseillers municipaux et métropolitains pour s’assurer des mandats et des indemnités. » Un bien joli programme…

Marseille : la droite fait le deuil des municipales

● Marseille● Politique● Élections

Montpellier, la ville où manifester pour Gaza est qualifié « d'atteinte à la dignité humaine »

● Marseille
● Politique
● Élections