Pressenti pour devenir le nouveau président du Conseil constitutionnel, en remplacement de Laurent Fabius (le président de la République dévoilera son choix lundi), Richard Ferrand n’est pas seulement un « marcheur » de la première heure. Un fidèle d’entre les fidèles d’Emmanuel Macron dont il demeure un visiteur du soir.

L’ex-ministre de la Décentralisation a d’autres cordes à son arc : il est également un homme d’affaires avisé et prospère. Comme l’a relevé Le Nouvel Obs, son cabinet de conseil Messidor, créé en 2022, a engrangé dès sa première pleine année d’exercice un bénéfice de 500 000 euros. Pas mal. Une remarquable performance pour l’ancien directeur des Mutuelles de Bretagne, dont le carnet d’adresses s’est singulièrement étoffé lors de son passage au perchoir de l’Assemblée nationale - des fonctions dont la visibilité lui a ouvert les portes du capitalisme français. Conseiller de Daniel Kretinsky - Ferrand est administrateur de l’un de ses véhicules d’investissement, selon Marianne (toujours propriété du milliardaire tchèque) –, le Breton est par ailleurs également président du conseil de surveillance d’Elsan, le leader français des cliniques privées.

Conseil constitutionnel : Richard Ferrand n’a pas le blues du businessman

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