Après le meurtre de Djamel Bendjaballah par un membre de la Brigade française patriote, le ministère de l'Intérieur envisage la dissolution de cette organisation d’extrême droite, composée d'environ 700 personnes, dont une centaine vraiment actives.

Le dossier a été transmis par le cabinet du ministre à la direction des libertés publiques et des affaires juridiques, qui examinera si les conditions juridiques d'une dissolution, très encadrée par le droit, sont réunies.

Djamel Bendjaballah a été tué le 31 août dernier à Cappelle-la-Grande, près de Dunkerque, par l'ancien concubin de sa compagne, Jérôme Décofour. Celui-ci était « chef de brigade » de la Brigade française patriote pour le Nord. Cette organisation aux allures de milice, composée essentiellement d'anciens militaires, se réunissait régulièrement pour des stages de survie, avec parfois des entraînements au tir. Chez Jérôme Décofour, le tueur, ont été retrouvées une dizaine d'armes et de munitions, des grenades et au moins une arme de guerre.

Crime raciste de Dunkerque : vers une dissolution de la Brigade française patriote ?

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