Il est difficile pour le Rassemblement national (RN) de se défaire de ses mauvaises habitudes, malgré l’attente du jugement de Marine Le Pen, le 31 mars, dans l'affaire des assistants d'eurodéputés accusés d'avoir détourné des fonds européens pour financer les activités du parti.

La formation d’extrême-droite continue de recycler des anciens élus à des postes de collaborateurs à Bruxelles. Et ce jusqu’au premier cercle de la candidate à la présidentielle. Selon nos informations, l’eurodéputé Philippe Olivier - beau-frère de Marine Le Pen et l’un de ses plus proches conseillers politiques – a embauché Patricia Chagnon au poste « d’assistant local ». Un geste d’une grande générosité au vu du CV de celle-ci.

Avant d’être recrutée par Philippe Olivier, Patricia Chagnon a été élue au Parlement de Strasbourg entre 2022 et 2024. Manque de chance, elle n’a pas été investie par le parti pour figurer sur la liste aux européennes au scrutin de juin. Qu’à cela ne tienne, Patricia Chagnon a profité de la dissolution pour être parachutée aux législatives à Saint-Pierre-et-Miquelon, où elle termine en cinquième et dernière position avec 10,59 % des voix. Fort de ses déconvenues électorales, la militante d’extrême-droite a finalement trouvé une profitable voie de garage à Bruxelles.

Elle n’est pas la seule dans ce cas. L’ancien député de Gironde Grégoire de Fournas, lui aussi battu aux dernières législatives, a trouvé refuge au Parlement de Strasbourg en intégrant l’équipe de de Gilles Pennelle.

L’argent n’a pas d’odeur, surtout venant de l’Union européenne.

Le RN continue de recycler des anciens élus à Bruxelles

● Extrême droite● Justice● Politique● Union européenne

Marion Maréchal a recruté le neveu de Robert Faurisson

● Extrême droite
● Justice
● Politique
● Union européenne