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Dans un monde mouvant et bouleversé, la guerre de l’influence fait rage. En France, les services de l’État s’organisent pour tenter de détecter les opérations d’ingérence et y mettre fin, quand elles sont repérées. Dans un domaine où chacun avance masqué, la partie est complexe. Cette bataille de l’influence et de l’information se joue également - de plus en plus - à l’échelle européenne, à Bruxelles en particulier. Ces derniers temps, les affaires et scandales d’ingérence se multiplient. Qu’il s’agisse de peser sur le processus électoral, saper les opinions, sur les réseaux, à la télé ou dans la presse, monter de fausses polémiques, blanchir de l’info, mettre des acteurs sous pression, s’acheter les services d’un insider (qui servira de cheval de Troie, au cœur d’un lieu de pouvoir, et de relais) pour peser sur la décision publique, contrer une mesure voire empêcher une sanction, tous les coups sont permis. Et tous les carneaux et moyens utilisés. Responsables politiques, personnalités publiques, parlementaires, syndicalistes, lobbystes, influenceurs, journalistes... personne n’y échappe.
La candidate d’extrême droite fait tout pour gommer ses amitiés russes et la manière dont une banque proche de Poutine tient…
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