Au mois de juin, l’Espagne a enregistré le nombre record de 780 000 nouveaux contrats à durée indéterminée. Un chiffre qui a été multiplié par 5 par rapport à Juin de l’an dernier. Ces résultats sont le fruit de la dernière réforme du travail, votée par l’alliance de la gauche espagnole durant l’hiver dernier avec pour objectif de réduire la précarité dans le pays. Empêtrée dans le chômage et la récession depuis la crise de 2008, l’Espagne promet enfin de la stabilité aux personnes les plus précaires du pays, les femmes et les jeunes. En incitant à la création de contrats stables, la loi travail espagnole prend le parfait contre-pied du concept de flexibilisation du travail proposé par le gouvernement macroniste en France, qui consiste à assouplir le code du travail au sein des entreprises. La France devrait-elle prendre exemple sur le cas espagnol ? Pour répondre à cette question, Blast reçoit Dany Lang, enseignant chercheur à Sorbonne Paris Nord et membre des Économistes Atterrés.
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