Les députés ont approuvé, mercredi 5 juillet, l'article 3 du projet de loi d'orientation et de programmation du ministère de la Justice. Cet article permet à la police d’activer à distance des objets connectés. En clair les enquêteurs pourront soit de géolocaliser les personnes grâce à leurs appareils dans le cadre de crime ou délit puni d'au moins cinq ans d'emprisonnement, soit capter les sons et les images de ces appareils lorsqu’il s'agira d’affaire de terrorisme ou de crime organisé. Évidemment la mesure fait débat. 80 députés de la majorité, des Républicains et du Rassemblement national ont voté pour et 24 élus de la NUPES contre. Ugo Bernalicis de la FI s'est beaucoup fait remarqué puisqu'il a demandé à ce que soit exclu les sextoys de la liste des objets connectés activables. Alors existe t'il réellement un risque que les oreilles de la police pénètre dans notre intimité ? Que contient ce texte ? Entretien avec Bastien Le Querrec, juriste de la Quadrature du net.
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