Depuis plusieurs jours, les agriculteurs multiplient les actions de blocages pour faire pression sur le gouvernement. Au cœur des revendications : la question de la rémunération, les traités de libre échanges internationaux qui créent une concurrence intenable et les normes jugées trop nombreuses et restrictives. Des causes profondes et anciennes qui entraînent la profession dans une lente asphyxie. Pour la Confédération Paysanne, troisième syndicat agricole, le mal qui ronge la profession est commun : c’est le libre échange et le libéralisme. Malgré un projet alternatif et des propositions précises pour l’avenir de la profession, ils jugent ne pas être suffisamment écoutés par le gouvernement. Pour eux, il n’y aura aucune victoire sur les rémunérations tant que le seul interlocuteur du gouvernement sera la FNSEA, représentée par Arnaud Rousseau, président d’Avril, l’un des plus grands groupes industriels agroalimentaire français.
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Morgane Sabouret