Avons-nous basculé dans un monde où les activistes écologistes sont traités comme des criminels ? C’est la question que l’on peut se poser alors que ces derniers mois de nouveaux caps ont été franchi. De plus en plus de militants qui alertent sur la destruction de notre planète se retrouvent derrière les barreaux. Dans le même temps, les effets du réchauffement climatique et de l'extinction de la biodiversité sont de plus en plus violents et concrets. Les Etats ne sont toujours pas à la hauteur de l’urgence et les criminels climatiques continuent tranquillement leurs vies, sans être inquiétés. Paul Watson, militant écologiste, fondateur de Sea Sheperd, est devenu le symbole de ce monde inversé et de la criminalisation des activistes. Il est en prison depuis plus de 100 jours pour s’être battu pour sauver les baleines des harpons japonais. Le capitaine de 73 ans risque 15 ans de prison s’il est extradé au Japon. Depuis le 21 juillet, les audiences se multiplient sans que jamais il ne soit relâché. La 5ème aura lieu le 13 novembre De plus en plus d’ONGs, de scientifiques et de personnalités dénoncent la répression grandissante à l’encontre des activistes climatiques. Les gouvernements qui se disent démocratiques font subir une escalade autoritaire aux militants climat que ce soit en France, en Allemagne, au Royaume-Uni, en Italie, en Australie ou aux États-Unis. Alors comment expliquer cette escalade ? Comment se traduit-elle ? Et que raconte-t-elle ? Réponses dans cette vidéo de décryptage de Paloma Moritz.
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Morgane Sabouret / Margaux Simon