On dit qu'un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle. Que dire d'une maison d'éditions, de ses centaines de livres publiés, de ses autrices et auteurs amputés de leur espace d'expression et de diffusion, de centaines de collaborateurs, maquettistes, correcteurs, traducteurs, éditeurs laissés en plan ? Fin juillet, d'ici une poignée de jours, la maison Massot éditions que j'ai créée en 2016 va fermer.
Crédits photo/illustration en haut de page :
Adrien Colrat