Couronné par ses récents succès publics, Quentin Dupieux est officiellement devenu l’auteur bankable-en-chef du cinéma français. A l’occasion de la sortie de son film “Le deuxième acte“ (présenté en ouverture du festival de Cannes, mazette !), difficile de trouver une critique négative, ou même légèrement réservée. Du Figaro à L’humanité, en passant par Vanity Fair, Vogue ou Télérama, chacun loue avec enthousiasme l’univers absurdo-transgressif du cinéaste (1). Une unanimité qui interpelle quand on se penche sur l’œuvre du garçon car au-delà du ton déconnant et disruptif, il semble bien compliqué de trouver autre chose dans son cinéma, sinon une (irritante) roublardise.
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Morgane Sabouret