Le 25 mars, lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, la députée Mathilde Panot, présidente du groupe parlementaire La France insoumise a dénoncé l’absence de prise au sérieux par les pouvoirs publics des problèmes de racisme. Elle a d'abord rendu hommage au rabbin d'Orléans agressé le 22 mars, et a jugé « intolérable que des Français parce que juifs soient tenus responsables de la politique génocidaire de Netanyahu à Gaza ».

Elle a ensuite pris l'exemple du meurtre raciste de Djamel Bendjaballah le 31 août dernier près de Dunkerque, « écrasé à trois reprises sous les yeux de sa fille de 10 ans par un militant d'extrême droite qui l’abreuvait d’insultes racistes - une affaire révélée par Blast. « Quels actes ont été posés pour lutter contre toutes les formes de racisme ? », a-t-elle lancé au Premier ministre François Bayrou.

Lequel a répondu que si « le début de [la] question était excellent », elle entrait « en contradiction avec un certain nombre d'attitudes, de propos, de publications d'affiches » de LFI, renvoyant au parti la désormais classique accusation d'antisémitisme.

Crime raciste de Dunkerque : Mathilde Panot interpelle le gouvernement

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