A l’occasion de la sortie de « La pie voleuse », 24ème opus de l’inestimable Robert Guédiguian, retour sur ce qu’on considère ici (de manière totalement subjective et péremptoire) comme ses deux plus grands films : « La ville est tranquille » (2000) et « Gloria mundi » (2019). Ces deux diamants noirs de la filmo du cinéaste marseillais, aussi lucides que (presque) désespérés, sont si proches qu’on pourrait considérer le second comme une suite du premier. Une suite réactualisée et augmentée d’un nouveau principe de destruction sociale et sociétale surgi durant les années séparant les deux films : l’ubérisation.
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Margaux Simon