Le 28 juillet dernier, le très autoritaire Nicolás Maduro, qui dirige ce pays depuis le décès de son prédécesseur Hugo Chavez en 2013, a été réélu président du Venezuela pour la troisième fois avec 51,2 % des voix, contre 44,2 % pour son adversaire. Ce résultat a immédiatement été contesté par l'opposition vénézuélienne, qui affirme qu'il a été truqué et que c'est elle qui a en réalité gagné cette élection. Dans un article publié le 8 septembre dernier, par exemple, le journal Le Monde observait très justement que Nicolas Maduro ne prenait même plus la peine de cacher ses prétentions antidémocratiques puisqu'il venait le jour même de déclarer : "Quand ce sera mon tour de passer le pouvoir, je le passerai à un président ou une présidence chaviste bolivarienne et révolutionnaire". On doit aussi mentionner que cette même presse vient de faire la démonstration qu'elle savait se montrer infiniment moins sévère quand c'est le chef de l'Etat français qui confisque le résultat d'une élection.
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Morgane Sabouret